Invitation aux médias – Conférence de presse

Histoires de vie des Montréalais déplacés par la guerre, le génocide et autres violations aux droits de la personne présente ses dix grandes recommandations en matière de politique publique après cinq ans de recherche

MONTRÉAL, 27 février 2012 – Dans ses recommandations, le Rapport Bouchard-Taylor sur les pratiques d’accommodement reliées aux différences culturelles invitait les Québécois à consacrer des efforts et des ressources pour enregistrer les histoires de vie des nouveaux arrivants au Québec. Dans cet esprit, mais également en vue de promouvoir l’intégration des réfugiés et de combattre le racisme, Histoires de vie des Montréalais déplacés par la guerre, le génocide et autres violations aux droits de la personne (Histoires de vie Montréal – http://histoiresdeviemontreal.ca/), une alliance de recherche université-communauté financée par le Conseil de recherches en sciences humaines, a cherché à savoir comment la violence à grande échelle est vécue et remémorée à travers le prisme de l’histoire orale et du récit collectif. Que signifie être un « survivant » de guerre ou de génocide et vivre actuellement au Québec ? Au cours des cinq dernières années, l’équipe du projet a enregistré les histoires de vie de plus de 500 résidents de Montréal. Pendant la conférence de presse, le projet Histoires de vie Montréal présentera ses dix recommandations les plus importantes en matière de politique publique qui émanent de sa recherche et des 500 entrevues recueillies.

Plusieurs communautés portent les cicatrices de la violence de masse et les efforts qu’elles déploient pour se souvenir n’ont jamais pris autant d’ampleur que maintenant. Les entrevues du projet Histoires de vie Montréal ont permis de recueillir les témoignages personnels de Montréalais ayant survécu à l’Holocauste, aux génocides rwandais et cambodgien et à la violence politique en Haïti, en Amérique latine, en Asie, en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Le projet Histoires de vie Montréal a offert aux Montréalais déplacés par la guerre, le génocide et autres violations aux droits de la personne une occasion de préserver leurs histoires personnelles et collectives, de partager leurs expériences entre eux et de faire part de ce qu’ils ont subi au public montréalais en général. De ce fait, le projet a permis d’étoffer les connaissances que les Montréalais ont de leur ville en mutation et de la diversité qui caractérise la pluralité des identités de ses citoyens.

Ces histoires importent. Elles sont significatives considérant ce qu’elles nous révèlent sur nos amis, nos voisins, nos confrères de travail, nos parents et nos grands-parents. Elles ont de l’importance considérant ce qu’elles nous dévoilent sur le monde dans lequel nous vivons. Ces histoires sont nos histoires.

Le programme détaillé des Rencontres Histoires de vie Montréal sera également dévoilé lors de la conférence de presse. Il s’agit de près de 40 activités diverses, mais connexes, qui se tiendront en mars 2012 sur le territoire de la ville de Montréal afin de faire connaître la recherche accomplie par Histoires de vie Montréal au cours des cinq dernières années.

Une conférence universitaire internationale, une conférence de presse, des expositions, des projections de films, une installation multimédia, des tables rondes, des ateliers et diverses expositions et représentations artistiques comptent parmi les activités des Rencontres.

Conférence de presse
Date : jeudi, 8 mars à 10 h 00
Lieu : Monument-National
1182, rue St-Laurent, Montréal (Québec) H2X 2S5

Les 18 partenaires communautaires du projet Histoires de vie Montréal seront présents à la conférence de presse en appui aux recommandations d’Histoires de vie Montréal, dont, entre autres :

Le Cambodian Genocide Group (Groupe sur le génocide cambodgien), le Centre commémoratif de l’Holocauste à Montréal, le Centre international de documentation et d’information haïtienne, caribéenne et afro-canadienne, la Communauté angkorienne du Canada, la Communauté sépharade unifiée du Québec, le Conseil canadien pour les réfugiés, Creative Alternatives (Options créatives), Documentation Centre of Cambodia (Centre de documentation du Cambodge), Equitas – Centre international d’éducation aux droits humains, Isangano, Jewish Immigrant Aid Services of Canada (Services d’aide aux immigrants juifs du Canada), LEARN, Page-Rwanda – Association des parents et amis des victimes du génocide au Rwanda, Parole citoyenne / Citizenshift, le Temple bouddhiste khmer de Montréal, le Théâtre Teesri Duniya, l’Université Concordia et le Centre d’histoire orale et de récits numérisés.

Les personnes suivantes répondront aux questions :

Modératrice : Lisa Ndejuru
Membre du comité de coordination et ancienne artiste en résidence

Stéphane Martelly
Histoires de vie Montréal – Groupe de travail Haïti

Emmanuel Habimana
Histoires de vie Montréal – Groupe de travail Rwanda

Nolsina Yim
Histoires de vie Montréal – Groupe de travail Cambodgien

Steven High
Professeur et chercheur principal pour le projet Histoires de vie Montréal

Audrey Licop
Centre commémoratif de l’Holocauste à Montréal - Coordonnatrice des communications et de l'événement

Source :

Eve-Lyne Cayouette Ashby
Coordonnatrice du project
Histoires de vie Montréal
[email protected]
514-848-2424 ext. 7920